Publié le 19 décembre 2019
L’étude menée par l’équipe de la Cohorte ELENA porte également sur les stratégies de coping des parents, c’est-à-dire leurs capacités à faire face au stress, dont les principales sont la résolution de problème, la recherche de soutien social ou l’expression des émotions. L’étude est basée sur un échantillon de 103 parents d’enfants et d’adolescents participant à la cohorte française ELENA.
Les résultats montrent que les mères et les pères ont des réactions différentes face au diagnostic. Les mères ont des niveaux de stress et d’anxiété/dépression plus élevés que les pères et elle utilisent davantage la stratégie de soutien social au moment du diagnostic. Le niveau de stress des mères diminue de manière significative au cours des trois années qui suivent l’annonce du diagnostic, alors qu’aucune diminution de ce type n’est observée chez les pères.
On observe également une diminution significative de l’anxiété et de la dépression chez les deux parents, ce qui suggère que la détresse parentale est particulièrement élevée durant la période du diagnostic.
Enfin, les résultats montrent une diminution significative de la stratégie de coping centrée sur l’émotion chez les mères au cours de la période de trois ans. Il s’agit d’une stratégie de coping peu efficace qui s’apparente au déni, qu’on observe au moment du diagnostic puis qui diminue au cours des trois années qui suivent, en lien avec le processus d’acceptation.
Partager cette actualité sur les réseaux
CENTRE D’EXCELLENCE SUR
L’AUTISME ET LES TROUBLES
DU NEURO-DÉVELOPPEMENT
Contactez-nous :